Tout le gratin était réuni. Les plus éminents magiciens, les plébéiens influents, les djinns aussi, du plus grand au plus nul. La majorité n'étaient là que pour la photo dans le journal mais bon...
Ceux qui se sentaient concernés criaient, pleuraient, s'arrachaient les cheveux et l'essence. Pearl n'avait qu'un gnome pour porter sa valise. Une pelletée de démons tenaient des bannières "Mlle Willhow, ne partez pas" ou encore "Pearl, reste !". Les deux seules qui se réjouissaient étaient les jumelles mais leur cas est désespéré. Deveraux devait arriver d'une minute à l'autre. C'était un grand bateau blanc avec autant de hublots que d'acné sur le front d'un adolescent. Une passerelle le reliait à la terre ferme. Des afrits gardaient le tout, de l'oeil bienveillant du requin sur sa proie.
Hj : j'espère que vous remarquez mes efforts sur mon style, mes métaphores parlantes. Au prochain message, je fais un chiasme constitué de deux métonymies. Vous avez aussi remarqué l'accumulation qui renforce la douleur des amis de Pearl. Vraiment. Ca ressemble un peu à Werther ( Avec Goethe, plus besoin de valium !). J'avoue. Je viens de finir mon commentaire sur une de ses lettres. C'est mortifiant. Tout ça pour dire que Pearl devrait partir en voyage et revenir de temps à autres. Parce que sans Pearl, le premier RPG de Bartiméus, c'est plus le premier RPG de Bartiméus.