Nom de naissance : Lewis
Prénom de naissance : Andréa
Age: 16 ans
Profession : Résistant
Caractère: Taciturne, froid, je ne parle pas souvent. Je dois faire partie de ces gens qui savent apprécier le silence. Pourtant, lorsque je décide de prendre la parole, je ne manque jamais d'être courtois (au risque de paraître suave) et je ne me lasse jamais de tenter de séduire toutes les jeunes filles que je croise. Attention, je ne suis pas un dragueur qui assomme sous des flots de compliments ringards ! Je repère ma cible, et je soigne mes entrées devant elle. Il est vrai que, jusqu'à aujourd'hui, peu de mes missions m'ont laissé le temps de parvenir à mes fins. Toutefois, je ne désespère pas. Un jour, je saurai conquérir la Dame de mon coeur, croisée un soir sans lune alors que la police de nuit est sur mes talons...
Physique: Elancé, plutôt fin après des années à vivre dans la rue en volant pour survivre, j'ai finis par obtenir une silhouette athlétique faite pour la course. Mes cheveux bruns me tombaient toujours devant les yeux, ce qui faillit me coûter la vie une ou deux fois. Aussi, j'ai obté pour une coupe courte de mes cheveux. La plupart du temps, je porte un tee-shirt vert et un short marron, avec des bottes souples blanches. Ne le dîtes à personne, mais j'adore mes yeux turquoises. Ils me donnent un regard très classe, donc j'essaye toujours de le soigner quand je parle avec des filles. Ajoutez une ceinture où pendent deux couteaux à lame longue (que je cache la plupart du temps sous un manteau à capuche en toile fine) et vous obtiendrez une représentation assez fidèle de ce que je suis dans la réalité.
Histoire :Je suis né un beau jour d'été, dans le quartier de Porchester gardens. Ma mère me donna le nom de son grand-père, Andréa. Je coulais neuf paisibles années de ma vie à jouer avec les autres enfants de mon âge, puis à étudier la maçonnerie. Je souhaitais marcher sur les traces de mon père, qui travaillait dans une entreprise de maçonnerie nommée "Unground & Despith". Ma mère se réjouissait de me retrouver chaque soir, après tant d'heures passées à entretenir les jardins privés de quelques magiciens. Les magiciens ,justement, cristallisaient touts les peurs de mes parents. Selon eux, je ne devais craindre qu'une seule chose : c'était de croiser un magicien. "Ils possèdent de terribles pouvoirs, et ne supportent que difficilement notre companie. Pourtant, si nous vivons en paix, c'est bien grâce à eux" ne cessait de me rappeler mon père sur un ton docte, ce à quoi ma mère montrait son assentissement à chaque fois avec un acquiecement appuyé de la tête. Mes chers parents suivaient donc, tels d'obéissants moutons, la voie de servitude tracée juste devant leurs nez par des magiciens. Mais un jour, l'un de ces magiciens vint frapper à notre porte, courroucé, pour se plaindre du travail de ma mère. C'était, selon lui, à cause de sa négligence si il avait reçu de plein fouet une branche dans la figure alors qu'il marchait, la tête baissée, plongé dans d'intenses réflections. L'anecdote me fit rire plusieurs minutes, pour le plus grand malheur de mes parents. Blême de rage, il prononça un mot dans une langue bizarre. Je fus soulevé du sol et une mains invisible me giffla sans retenue. J'implorais mes parents de venir à mon secours, mais ils demeurèrent immobiles, me contemplant, le regard vide, la bouche ouverte. Les larmes jaillirent de mes yeux et, avant même d'avoir compris ce que je faisais, mes bras batirent l'air pour stopper la cruelle main. Mes doigts se refermèrent sur quelque-chose que j'agrippais avant de le projetter, à l'aveuglette, en direction du visage du magicien qui tomba à la renverse avec un bruit de chute étouffée. Mes parents glapirent d'horreur et se jetèrent sur moi pour me retenir sur ordre du magicien dont la voix était étranglée par le nouveau niveau de rage qu'il venait d' atteindre. Mes propres parents me trahissaient. Ils préfèraient obéir à un magicien, par peur, plutôt que de protéger ce qu'ils devraient chérir plus que tout : leur fils unique. Je me débattis comme un beau diable, hurlant qu'on me lache. Par miracle, ou bien dans un réflêxe maternel, la prise de ma mère se désserra, me permettant de courrir comme jamais je n'avais courru. Les ombres crépusculaires se succédèrent devant mes yeux. Je n'avais plus de famille.
C'est depuis ce jour que je erre, volant les magiciens, tagant les murs de messages vindicatifs pour réveiller les plébiens de leur léthargie. Volés dans une vitrine d'un commerçant qui collaborait avec les magiciens, mes deux couteaux devinrent mon meilleur moyen d'attaquer les adversaires trop puissants pour que je puisse retourner leurs attaques contre eux. Car je suis différent des autres : je peux résister à certains des pouvoirs des magiciens. Mieux, j'ai découvert récement que je pouvais, en me concentrant, renvoyer les plus faibles de leurs attaques. Investis de tels dons, le devoir que je me suis donné est de libèrer les plébiens du joug despotique des magiciens. Et vous ne connaissez pas le meilleur : je ne suis pas seul. Il en existe d'autres qui, comme moi, défendent les plus démunis contre la brutalité et le mépris. Je ne les ai pas encore rencontrés, mais il me tarde... En attendant, je suivrai ma devise : C'est dans l'Ombre et par Discrétion que la Mouche tue le Lion.
Signes particuliers: Je suis particulier, c'est ma nature. Mais bon, si on parle au sens physique du terme, c'est vrai que depuis une malencontreuse rencontre durant une froide soirée d'hiver, mon dos est décoré d'une belle cicatrice blanche en forme de W.