Un punk fou commencait à m'enfoncer des épingles à nourrices partout dans l'essence. J'essaye de me tortiller pour leur échapper, mais elles sont trop puissantes. Dans un flou de couleurs, la terre se rapproche.
Et d'un coup, vlam, je me retrouve dans une salle d'invocation (avouez que l'idée m'a surpris, au début). Je ne regarde même pas le pentacle. Il est si petit que mon apparence de roi déchu ne peut pas être contenue par cette.... Prison démoniaque. Le magicien qui m'a invoqué ne doit pas être un rigolo. Les pentacles sont renforcés de fer et tracés d'une main de maître tortionnaire. S'il avait pu, je pense qu'il aurait mis une statuette en argent dedans. La salle est exigüe et le soleil se couche. Mon regard se pose sur les malheureuses plantes que le propriétaire des lieux essaye (en vain) de faire pousser. Du thym, du romarin... J'espère que c'est un cuisinier, parce que sinon, ça va être ma fête. Les murs sont passés à la chaux. Rien de folichon. Je m'interesse enfin à l'huluberlu qui m'a invoqué. C'est pas un cuisinier, apparement. Un moine satanique, qui sait ? en tout cas, son aura est noire comme du charbon. J'y crois pas ! Ce type s'est fait carboniser l'aura ou quoi ?
Il me regarde depuis le début et l'apparence de rat violet ne lui plait pas. J'opte pour un reflet de lui même mais avec un visage de singe. La blague ne lui plait pas. Je me stabilise. J'attends les ordres.