Visite de courtoisie

Se promenant tranquillement dans les jardins de Whhitehall, Urien reflechissait, il devait se hâter pour arriver a l'heure du diner chez les fameuses jumelles dont il avait décidé unilatéralement qu'il serait l'hôte le soir même. Il ne lui restait qu'une petite formalité a accomplir, il devait prénenir, ou plutôt demander la permission de prendre le dîner avec ces chaaAAAAAAaarmantes demoiselles.
Ayant prononcé quelques mots en sumérien, un gnome messager se matérialisa sur l'épaule d'Urien.

- Va annoncer precisément aux jumelles Chutney que je sollicite leur hospitalité pour ce soir. Tu les trouveras 14 rue des aubépines. Comporte-toi bien et si elles te demandent quelle en est la raison, tu dois rétorquer de façon polie qu'il ne s'agit que d'une visite de courtoisie et de politesse teintée d'admiration. Va !

Quelques secondes après cette formalité, Urien Vistempert se fit amener sa voiture de fonction ( une limousine noire avec vitre teintée et buffet-bar intégrée) et décida qu'il serait judicieux de passer chez lui pour se préparer et s'habiller avant d'aller encontrer ces terribles jumelles. Puis il demanda a son chauffeur, Jack, de l'emmener rue des Aubépines...

Le gnome était parti effectuer sa mission dès que le Maître le lui avait demandé. A vitesse de gnome, et avec sa volonté de faire le travail le plus vite possible pour en être débarassé plus vite, Chiklink (c'est son nom), fut devant le 14 rue des Aubépines a peine 5 minutes après que Urien l'ait laissé.Se présentant devant la porte sous la forme d'un jeune garcon de 9 ans avec un journal sous le bras et un costume noir de jais (il aimait réellement le contraste apporté par la jeunesse et le sérieux du costume), Chiklink pressa 1 fois la sonnette...


H. J : j'ai supposé qu'il s'agissait du meilleur endroit pour ecrire ce poste, si ce n'est pas le cas, merci de le déplacer au bon endroit.

Ce fut un gnome déguisé en vieille dame qui lui ouvrit. Cela faisait tellement de temps qu'il était au service des demoiselles qu'il en avait pris les manières et dès qu'il aperçut la réalité du petit garçon devant lui, il ne pu retenir un glapissement d'horreur.
" Qui... Qui va là ?" murmura-t-il d'une voix chevrotante en fermant ses yeux éjectés de sang. " Mes Maîtresses seront furieuses si elles s'aperçoivent qu'un gamin comme toi vient les importuner... Nous ne voulons pas de journal, va-t-en, maintenant, petit..."
Le gnome tira une bourse de son tablier et, à travers ses mitaines trouées extirpa une petite pièce d'argent. Le contact glacé de la pièce contre sa paume se faisait douloureusement sentir. Au moment de la lancer, il avait toujours les yeux fermés mais toucha quand même le garçon au milieu du front.
Se sentant héroïque, il claqua la porte et se précipita dans la cuisine pour se servir un petit remontant.

Waaaaaaïe !!!!!!!!

Le contact glacé de la pièce brulait atrocement le petit gnome qui en fondit de larme (au sens propre : son allure de petit garcon se tronsformait peu a peu en flambi peu ragoutant), et s'ajoutait a cela l'humiliation de s'être fait mettre dehors ainsi que la perspective de devoir retourner les mains vides devant son maître.
Retournant dans la rue pour reflechir quelque peu a la situation, Chikilink réalisa avec horreur que son maître était déja probablement en route pour la villa, et que le gnome n'avait as fait son travail.... reflechissant a toute vitesse, le gnome se dit qu'il valait mieux faire cmme si rien ne s'était passé, et attendre patiemment devant la porte l'arrivée du magicien.

Urien arriva finalement au 14 rue des aubépines 25 minutes après y avoir envoyes son gnome messager. Descendant traquillement de sa jaguar noire, le magicien vit tout de suite le gnome, déguisé en petit garcon, sur les marches du perron.
- Que fais-tu là, gnome?
- Et bien, maître, c'est que j'ai sonné poliement pendant 5 bonnes minutes, mais rien n'y a fait, personne n'a ouvert...

Sa phrase se perdit dans un glapissement, la punition pour faute grave n'était que rarement retenue, et le gnome s'en apercevait.
Urien était persuadé que le gnome mentait, aussi le congédia-t-il, et marcha directement vers la porte, non sans invoquer un autre petit gnome qui vint se matérialiser sur son épaule gauche. Le magicien 'épousseta un peu avant de sonner a son tour, par trois fois.

Le djinn à peine remis de ses émotions entendit la sonnette résonner dans ses oreilles rougies. Ses mains tremblèrent et la cuillère cliqueta contre la porcelaine de sa tasse de thé. Les ennemis approchaient encore. Epongeant les lambeaux d'essence qui s'effilochaient sous l'influence du stress, il remit un peu d'ordre dans sa tenue et sa coiffure. Il poussa le zèle à se remettre un peu de rouge à lèvre avant d'ouvrir, clignant des yeux sous la lumière du soleil. Un magicien. A part un gnome insignifiant, rien qui puisse ressembler à une entité dangereuse. La bonne sourit de toutes ses dents et pressa le jeune homme d'entrer et de patienter quelques instants. Une fois qu'il eut installé son invité, il se précipita dans les escaliers à la recherche de ses maitresses. Elles étaient dans la salle d'invocation. Le magicien attendrait. Peut-être souhaiterait il un peu de thé ?

Urien prit tranquillement place dans le salon, tout lui paraissait assez accueuillant et chaleureux, et, prenant le thé, il se demanda ce qui avait bien pu faire que le gnome n'avait pas fait son travail... peu importe. Le magicien patienta alors quelques instants dans ce magnifique salon, a la (dé)mesure des ses hôtesses. Où qu'elles soient, Urien félicita alors a mi-voix les jumelles pour leur goût et leur serviteurs, qui soit dit en passant était une entité mineure, mais moins que le gnome lui-même lui apprit ce dernier, toujours perché sur son épaule gauche.

Posant alors sa tasse de thé désormais vide, Urien reflechit a son futur entretient avec les magiciennes, il ne voulait ni se montrer agressifs, ni faible, il souhaitait simplement savoir s'il pouvait les compter parmi ses amies ou pas...

Les deux soeurs sortirent de la salle d'invocation et descendirent les escaliers en trombe, à la recherche de Hallow. Elles entrèrent dans le salon et surprirent un inconnu en train de regarder la déoration de la pièce.
" A qui avons nous l'honneur de servir du thé ?" Demanda hypocritement Judy tandis que Debby invoquait discrètement le démon portier. L'esprit arriva rapidement et sourit à l'invité avant de se tourner vers ses maîtresses.
"Ils s'agit d'un magicien du gouvernement, mesdemoiselles... Il souhaitait avoir une entrevue avec vous... Je lui ai servi du thé et je suis allé voir si vous aviez finit votre invocation, comme ce n'était pas le cas, je suis redescendu... Que dois-je faire, à présent ?"
Les Chutney jaugèrent leur invité du regard et ordonnèrent au foliot d'aller chercher Mr Hallow. Quand la bestiole eut détalé, elles prièrent le jeune homme de s'asseoir et firent de même.
" Bien, cher monsieur... Qu'avez vous à nous dire de si important ? Votre nom, peut-être ?"

Les deux charmantes jumelles étaient enfin descendues après dix minutes d'attente très agréable dans le salon de ces dernières. La rencontre avec "les deux folles" comme on les appelait dans son service était forte en impression et en couleurs. Elles prirent place devant lui et luvient fort poliement du té, puis on passa au choses serieuses : les raisons de sa venue ici.

- Eh bien mesdemoiselles, je me promenais dans le parc non loin de mon travail lorsque l'envie me pris soudain de venir vous rendre une petite visite, de courtoisie si je puis dire... Je vous présente donc mes plus chaleureusessalutations et je vous assure de mon plus grand respect.

Changeant alors de ton, et d'attitude, Urien passa alors de l'obséquiosité a un ton formel, de travail :

- Mais il ne s'agit pas là de l'unique raison de ma venue, en effet, j'ai ouï-dire que se tramait ... Comment dire, une certaine agitation dans les locaux du Gouvernement. Et je souhaiterai savoir si vous en avez aussi entendu parlé, ou même si vous avez d'autres informations a ce sujet, bien sur. Il s'agirait là d'un echange d'information, et non d'un interrogatoire, bien entendu.

Scrimé redescendait. Son démon l'avait mis dans une colère froide. Enfin, il était temps de voir plus loin.

*Tiens un autre magicien. Mais que fait-il ici?*

Scrimé arriva discrètement. Il entendit la voix et l'envie du pouvoir dans cette voix. Un collègue en gros. Le jeune homme passa la porte en arrivant derrière. Il dit d'une voix claire

Bonjour monsieur.

Le nouvel arrivant sursauta. Il se retourna vivement avant de le voir. Les jumelles affichaient un petit sourire. Scrimé serra la main du magicien. Après une présentation en règle, un petit foliot apporta unechaise, il s'assit aux côté des jumelles, ainsi le magicien savait qu'il était avec les jumelles même si leur alliance n'était des plus sûr.

Monsieur, je suis désolé de vous avoir interrompu, vueillez continuer, je vous prie.

L'arrivée du quatrième magicien avait réellement surpris Urien, en effet, il ne pensait pas que la maison était si remplie pour son arrivée. Néanmoins, le nouvel arrivant était un magicien de haut niveau, le jeune ministre l'avait déja croisé a Whitehall, et il suintait une certaine puisance de sa personne.

- Je suis surpris de vous voir ici, mais cela ne me regarde probablement pas, j'étais ici pour m'entretenir avec mesdemoiselles Chutney, mais je crois que je peux vous faire part de mes observations et vous demander votre avis a vous aussi.

En effet, le magicien puait litttéralement l'ambition et le pouvoir, ce serait un allié de poids, si jamais cela se passait dans le bon sens.

- Il s'agit en effet de certains troubles que j'ai pu entrevoir a Whitehall, et je voudrai savoir, si vous avez des informations sur une certaine agitation au gouvernement qui pourrait tout ... bouleverser, c'est le mot.

Urien se rassit et observa intensément les trois magiciens, ce ne fut qu'a ce moment là qu'il se rendit compte de la faiblesse de sa situation, il venait discuter d'un possible putsch dans le plus grand des empires, a l'interieur d'une maison étrangère, sans démon, et il était desormais entouré de 3 magiciens aux intentions presques inconnus.

Le magicien s'étant présenté sous le nom de Vistempert avait perdu de son assurance quand Scrimé été entré dans la pièce. Les deux soeurs s'étaient consultées d'un regard. Une situation qui pourrait tout boulverser... Bien sûr, c'était les plébéiens. Pourquoi parlait-il à mots couverts ? Mater la Résistance n'avait rien d'illégal. Certes, cela s'apparentait à de la dictature... Mais les magiciens avaient le pouvoir, alors, ça ne les dérangeait pas. Judy regarda Hallow en coin. Aucune émotion ne transpirait de son expression pratiquement neutre. Finalement, elle prit la parole :
" Vous parlez de la Résistance plébéienne, mon cher ? Nous en discutions justement, avec Mr Hallow... Avez vous des informations à nous transmettre ou venez vous seulement vous assurer le soutien de puissants magiciens avant de commettre une quelconque action qui puisse compromettre votre carrière ?"

Observant du coin de l'oeil le magicien, et faisant face aux deux jumelles, Urien n'était pas en position pour négocier quoi que ce soit. Il allait falloir jouer sérré :

- Mesdames, vous n'êtes pas sans savoir que mon ministère se charge exclusivement des affaires étrangères, or j'ai de solides raisons de croire que cette Resistance dont vous parlez possède des soutiens étrangers a l'Empire. Aussi, je voudrais m'entretenir avec vous sur les actions entreprises contre ses membres, de plus, je viens vous annoncer que je ne me laisserais pas mettre sur le banc de touche si une action de grande envergure est lancée contre ces gens... Ainsi, je vous apporte, non des nouvelles informations, ni même une demande de soutien, mais bien une proposition d'association temporaire de nos moyens contre cette vermine.

Urien espérait avoir été assez convaincant, et ne s'être pas trop dévoilé dans cette tirade, il attendait maintenant la réponse des deux jumelles, et l'intervention, il le soupçonnait de ne pouvoir se contenir, possible de Hallow.